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Notre voyage à Bogotà... Deuxième !

31 août 2016

Epilogue

Nous y sommes !

Les premiers pas d'Emmanuel à Rennes sont magnifiques et surprenants ! Il est véritablement rentré chez lui dès la première minute. Une petite attention avant le départ s'est avérée déterminante : nous avons des casiers à chaussures sur notre palier, et nous avons pris l'habitude de mettre une photo de chacun des enfants sur leur casier. Anticipant l'arrivée d'Emmanuel, nous en avions fait de même avant de partir. En arrivant, Emmanuel s'est tout de suite reconnu sur ce casier à chaussure etr a poussé un "es el mia" (c'est le mien !) retentissant ! Ce fut le déclic. Il navigue depuis de manière très spontanée et détendue, et nous gratifie de sourires jusqu'aux oreilles... Quel beau départ vers une nouvelle aventure à 5 !

Merci encore de votre lecture attentive et suivie, public anonyme (on découvre tous les jours que certains ont lu notre blog sans poster de commentaires, mais en savourant) ou public connu. Merci à tous ceux qui ont déposé des messages tout au long de notre périple, la palme de la fidélité revenant à la cousine lyonnaise qui se reconnaîtra !

Hasta luego... Kenavo !

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27 août 2016

Silence radio

Journée encore très agréable aujourd'hui avec des enfants de bonne humeur. Les relations évoluent dans le bon sens au sein de la famille. Peu de choses à vous dire de cette journée. On a eu notre rythme quotidien ponctué par les parcs, la sieste, les repas, les jeux avec les enfants.

Une bonne séquence quand même avec un jeu improvisé en haut d'un petit toboggan d'un parc public. Au début, je bloque l'accès au toboggan, en haut, avec mon avant-bras, et je dis "primero, pagar", en tendant l'autre main, soit approximativement "d'abord, on paie". Une fois que Sébastien ou Emilie tape dans la main, l'avant-bras se lève et l'enfant peut glisser. Très vite, les deux grands se prennent au jeu et enchainent les descentes, puis Emmanuel se joint à la partie, tout sourire... puis les autres enfants présents sur l'aire de jeu, qui avaient d'abord observé amusés. Ce fut un bon moment de partage et quelque chose de très nouveau pour moi de faire jouer des enfants dans une langue qui n'est pas la mienne et que je n'ai jamais apprise. Incroyable ces expériences d'immersion pour acquérir du vocabulaire !

Chers amis qui nous suivez depuis le premier jour de cette belle seconde aventure colombienne, le récit de nos trépidations va s'achever ce soir, ou presque. En effet, nous n'aurons plus d'accès Internet pour la fin de notre séjour colombien, et je ne pourrai donc plus vous narrer notre vie quotidienne et ses rebondissements. Je ne manquerai pas de vous tenir informés dans un dernier post, une fois arrivés en France, des derniers moments passés à Bogotà. Merci à tous de votre lecture attentive et de vos commentaires qui nous ont fait chaud au coeur.

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26 août 2016

Bonne petite journée

Il y a des jours où tout se passe bien, en voilà un qui s'achève ! Le début de journée avait été prometteur,, avec des enfants joyeux, qui ne se chamaillaient pas mais qui jouaient ensemble. Ca transforme l'ambiance générale à la maison. Nous sommes partis un peu tard, vers 9h30 (on se lève vers 6h à Bogotà), pour le parque 93, près de notre ancienne location, et près de l'ambassade de France également, où nous avions rendez-vous pour déposer la demande de visa pour Emmanuel.

Je vous passe les vicissitudes des démarches administratives, notre dossier n'était pas complet mais l'ambassade a néanmoins accepté de le prendre. Le visa devrait donc être en notre possession mardi matin, et on devrait pouvoir prendre l'avion mardi après-midi.

Ce midi après l'ambassade, nous avons mangé au restaurant, le premier de notre séjour, et nous avons choisi une valeur sure : Archies, le restaurant dans lequel nous étions allés il y a 2 ans et demi avec Simon, le parrain de Sébastien qui était venu nous rendre visite depuis Chicago ! Séquence nostalgie donc, et un moment particulièrement agréable. On avait déjà testé le restaurant avec les enfants en France sans que cela nous emballe des masses. Cette fois, ils ont été adorables du début à la fin du repas, trois véritables petits anges. C'était savoureux, et on ne s'est pas privé de le leur dire !

L'après-midi a été au parque Chico lui-même proche de l'ambassade et de Archies, pendant que j'allaus me casser les dents au Bureau Air France pour faire changer nos billets du 28 au 30 août. Arrivé à 14h50, j'ai appris qu'ils ne recevaient que jusque 14h30. On est bon pour y retourner demain sauf si on peut faire quelque chose en ligne. On va voir.

Les enfants ont donc été des anges, avec notamment un Sébastien qui semble avoir découvert (merci Emmanuel ?) le bonheur de faire des calins et des bisous. Il n'a pas arrêté de la journée, avec un plaisir non dissimulé... et contagieux ! Mmmhhh, trois enfants calins comme ça, ça met en joie !

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25 août 2016

Passeport et train train

Pas grand chose de neuf aujourd'hui. Ah si, je suis allé récupérer le passeport colombien d'Emmanuel !

A part ça, la vie s'est écoulée normalement. Pas de fait saillant, hormis une envie qui devient un peu pressante de rentrer à la maison. Emilie l'a particulièrement fait sentir aujourd'hui. Bougonne, voire hystérique par moments, en pleurs par moments... elle n'était pas bien la miss. Beaucoup de colère intérieure. Tout ceci s'est calmé le soir venu. On est sorti s'acheter un paquet de chips, on accédé aux demandes de bonbons, on a pris un apéro, et on a mangé tôt, en faisant des câlins. Tout plein de bonnes choses, qui se sont cloturées par une fantastique histoire d'un jeune Jacques de 7 ans qui part en train en vacances chez son grand-père François dans le sud, qui lui apprend à faire des sardines à l'escabèche... mais où diable vais-je chercher ces thèmes... une idée les beaux-parents ? ;-)

Demain ambassade de France pour faire étalir le visa d'Emmanuel puis Air France pour faire modifier nos billets à mardi ou mercredi... ça sent l'écurie !

24 août 2016

Une journée de formalités

Ce mardi a donc été celui des formalités administratives. Toute la petite famille s'est rendue d'abord avec Annette au bureau des passeports pour faire établir celui d'Emmanuel. Pays surprenant que cette Colombie, si en retard par certains aspects, si en avance par d'autres : le passeport demandé aujourd'hui sera prêt demain ! Voilà un point sur lequel on peut en prendre de la graine, en France. Je vous rassure, sur bien d'autres, on pourrait leur apporter nos savoirs-faire. Les échanges internationaux ne sont pas prêts de s'éteindre... pour peu qu'on le veuille, dans un esprit humaniste et internationaliste.

Après l'étape "passeport", ce fut l'étape "Acte de naissance". Allez, je vous raconte cette petite virée :

Les enfants colombiens, pour pouvoir sortir de Colombie, doivent produire leur passeport et un acte de naissance "original". Or les actes de naissance originaux d'Emilie et Sébastien sont à Rennes, mais on peut en faire refaire des originaux (concept innovant), qui sont des photocopies sur lesquelles on met un sceau "original". Je suis donc allé avec Annette au bureau de l'Etat-civil qui tient l'acte de naissance de Sébastien. Ce bureau est à l'extrème sud de Bogotà, dans le quartier "ciudad Bolivar" où sont nés Emilie, Sébastien et Emmanuel. Ce quartier est à 16 km de notre quartier, mais c'est bien toujours Bogotà ! Il faut donc une heure pour y aller... et Annette s'y était rendue la veille pour obtenir ce papier, essuyant un refus car ce n'était pas le titulaire ou son représentant. A noter que les fois précédentes, cela n'avait pas posé problème... sacrée Colombie ! Toujours est-il que cette virée m'a permis de voir et de pénétrer un peu dans le quartier de naissance de nos enfants. En Colombie chaque paté de maison a une "note" de 1 à 6, du plus pauvre au plus riche. Là, c'est tout le quartier qui est en "1"... c'est un autre monde, une autre ville, un autre pays, une autre vie. L'ambiance est vraiment différente, les gens sont différents... C'est un quartier qui débute au pied d'une montagn et qui s'étend dans un enchevêtrement de petites baraques construites de bric et de broc et collées les unes aux autres. On dit qu'il ne faut surtout pas y grimper, c'est un coupe-gorge. Seul le pied de la montagne, où je suis allé, est fréquentable. Quand on voit cette réalité, on se dit que l'avenir de nos trois enfants aurait en effet été radicalement différent s'ils n'avaient pas croisé notre route.

La journée s'est poursuivie paisiblement. Pendant mon escapade, Sabine avait fait faire un temps calme/sieste aux trois enfants, puis les a fait descendre dans le petit square privatif avec jeux que l'on a au pied de notre immeuble, où je les ai retrouvé.

Après le repas du soir, nous avons réitéré le test réalisé deux semaines avant : que je couche Emmanuel. En effet, depuis que nous avons Emmanuel, c'est Sabine qui s'occcupe de cette phase un peu délicate de l'entrée dans la nuit, avec tout ce que cela véhicule pour tout enfant, et particulièrement pour un enfant adopté qui découvre sa mère, son père, sa famille, cette vie. Le premier test s'était soldé très rapidement par des cris et des pleurs. L'angoisse et la peur de sentait très fortement alors. Cette fois, tout le rituel du coucher (les mains, les dents, le visage, le petit jeu, la lumière éteinte) a été bien accepté par Emmanuel, jusqu'à la phase d'endormissement, chambre noire, moi couché à coté. Après quelques instants où il cherchait sa position d'endormissement, Emmanuel s'est relevé tout d'un coup et s'est mis à pleurer en appelant "Mama, Mama".

Ce n'est donc pas mûr, mais ça avance sur ce point aussi. Emmanuel accepte et prend même plaisir (vu les rires et sourires) à se préparer au coucher avec moi. Autre aspect positif à ce test : qu'il appelle Sabine "Maman", et qu'il la réclame pour l'endorrmissement témoigne du grand chemin qui s'est fait depuis exactement trois semaines que nous sommes avec lui. L'apparentement est réel, fort et puissant. C'est une très belle fondation pour construire notre nouvelle vie ensemble.

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Emmanuel au tourniquet

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23 août 2016

Back in Bogotà

Eh bien voilà, nous voici rendus dans l"Edificio KALAMARI de Bogotà, immeuble plutôt standing situé sur la carrera 11 près du centre Andino (carte ci-dessous pour les plus curieux !). Emmanuel s'est métamorphosé au cours de cette semaine à Anapoima : plus serein, plus posé, parlant plus. C'est le premier constat qu'a fait notre chauffeur Jorge, qui est venu nous chercher ce matin après nous avoir amené la semaine dernière. Nous l'avons également observé quand nous avons vu l'aisance avec laquelle le petit bonhomme s'est installé dans ce nouveau lieu, pourtant totalement étranger. Il y a une semaine, nous sommes certains que le caractère inconnu l'aurait déstabilisé. Aujourd'hui, il était tout sourire, calin, visiblement heureux. Du bonheur en branches ! On le surprend même maintenant à commencer à interagir avec les inconnus.

Le trajet s'est bien déroulé dans l'ensemble avec quand même un petit estomac secoué coté Emmanuel (l'Arepa mangé en cours de route n'est pas resté longtemps...) et un pétage de plomb coté Sébastien pour qui trois heures dans un taxi c'est vraiment trop. Le bonheur était palpable chez tout le monde d'arriver dans le nouvel appartement en retrouvant les affaires laissées dans le précédent avant le départ à Anapoima. Encore une action de grâce de l'ange gardien Pierre, qui nous l'a joué équilibriste, photo à l'appui, pour transférer toutes ces affaires !

Après cette nouvelle installation, le début des démarches administratives commence demain matin (pour nous, pas pour Annette qui a commencé sans nous !). Rendez-vous à 9h30 pour faire établir le passeport d'Emmanuel, puis aller chercher un nouvel original de l'acte de naissance de Sébastien pour qu'il puisse sortir de Colombie (on a bien un original, mais en version électronique et ça ne suffit pas, la version papier est à Rennes !). Bref, on ne va pas s'ennuyer.

Petite nouvelle réjouissante : les Morel arrivent à leur tour samedi pour adopter leur fille. On ne sait pas encore si on pourra partir le lendemain, mais on sait qu'on pourra dignement fêter leur arrivée le soir-même ! Bon préparatifs à eux, et au plaisir de faire connaissance dans 5 jours maintenant ! Prévoyez les pulls pour Bogotà, ça fraîchit raide le soir, et prévoyez la crème solaire et l'après-soleil pour La Mesa, ça cogne sévère !

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22 août 2016

Préparatifs

Hello, très bref message ce soir, car on fait les valises !

La journée s'est très bien passée, comme d'habitude autour de la piscine + une petite escapade "en ville" en taxi (7000 pesos, soit 3 euros la course) pour aller s'acheter une glace à 4h !

Demain, départ 9h donc arrivée... 12h si tout se passe bien pour faire les 80 km qui nous séparent de Bogotà. Nous avons eu Pierre, notre ange gardien, qui nous a installé le wifi dans l'appartement que nous allons investir et qui appelait pour savoir si on voulait qu'il remplisse le frigo avant notre arrivée... Qui dit mieux ? On a décliné, mais l'intention est bellle.

A demain...

21 août 2016

Bain de minuit...

C'était une demande des deux aînés depuis deux jours : profiter du jacuzzi à la nuit tombée, en allumant l'éclairage "dans" la piscine et le jacuzzi... Hier soir soir, après l'avoir promis, nous avons dû surseoir en raison de l'état de fatigue des troupes (et de nous-même également, qui nous sommes couchés à 21h !).

Mais ce soir, on ne pouvait repousser une nouvelle fois. Nous avons donc endormi Emmanuel puis nous avons pris un bain de nuit, (température extérieure 26°, température de l'eau 26°, aucun vent) éclairé par la lune et par les spots de la piscine, avec un mojito pour les plus grands, et jus de fruits et bonbons "open bar" pour les plus petits (euh... les plus grands ont tapé dans les bonbons également). Grande satisfaction de tout le monde pour ce petit temps de fête improvisée. Un petit chat sauvage nous a rendu visite et nous lui avons offert du lait, appprécié par le félin comme par les petits qui ont regardé cela avec attention. Puis nous nous sommes installés dehors pour observer la lune et les étoiles, qui n'étaient bizarrement sur aucun bateau à voile. L'occasion de raconter l'histoire des premiers pas sur la lune l'année de la naissance de Sabine à des enfants qui y croyaient à peine.

Une soirée bien sympathique par son caractère extraordinaire, qui a permis de vivre fugacement une petite tranche de vie à quatre. Et une mise en application de l'épicurisme ! Les enfants étaient fatigués mais heureux. Ils se sont endormis en 5 minutes.

Cet épisode faisait suite à une journée "à la casa", avec petit-déjeuner, piscine, barbecue, piscine, sieste, piscine, apéro, repas, et donc piscine. La peau d'Emilie, très sensible, réclame de la crème tous les soirs, ça lui fait mal, mais plutôt endurer cela que restreindre les temps de piscine. Elle comme ses frères sont absolument insatiables. Sébastien a fait des bonds de géant et a vaincu son appréhension de l'eau. Emilie progresse aussi très vvite en natation. Elle montre une belle volonté et une pugnacité qui l'amène chaque jour à essayer de dépasser ses limites.

Emmanuel est heureux comme un poisson dans l'eau, quand il est dans l'eau comme quand il est en dehors. Il couvre littéralement sa mère de calins et de bisous toute la journée, rigole et joue avec son père et ses frère et soeur, tout seul aussi. Son bonheur et sa tranquillité font plaisir à voir et contrastent avec le petit garçon que l'on nous a confié il y a à peine trois semaines.

Demain sera le dernier jour de "vacances". Nous profiterons une dernière fois à plein de la piscine, la région ne recélant absolument aucun endroit pittoresque. Lundi matin 9h, départ pour Bogotà pour la fin du périple.

 

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Emmanuel joue au ballon

20 août 2016

Emmanuel Briac Jesus Duperrin Argaut

J'ai le plaisir de vous présenter... Emmanuel Briac Jesus Duperrin Argaut. Depuis ce matin, notre petit Emmanuel est officiellement notre  troisième enfant. Nous avons signé la sentencia !

La chose s'est faite de façon très informelle pour le coup, sur le comptoir d'accueil du tribunal par l'employé administratif.

Nous avons ensuite profité d'être avec Annette à La Mesa pour faire établir par l'officier d'Etat-civil le nouvel acte de naissance d'Emmanuel, reprenant son nom "français" et sa filiation. Nous sommes Sabine et moi officiellement ses parents ! Avec ce document, nous sommes en mesure de faire établir le passeport colombien d'Emmanuel. Et sur ce passeport, nous y ferons mettre ensuite le visa de l'ambassade de France l'autorisant à entrer dans le territoire national, car il n'est pas français tant que le jugement n'a pas été transcrit en France. Ces nouvelles démarches pourront donc se faire dès lundi après-midi à Bogotà. Nous quitterons notre havre piscinesque lundi matin.

Dès à présent, Annette est retournée à Bogotà et a commencé à faire d'autres démarches administratives nécessaires pour notre dossier, et elle continuera lundi matin pour faire d'autres démarches qui ne nécessitent pas notre présence.

Une course contre la montre a été lancée avec cette sentencia car nos billets d'avion ont été pris sur le vol du dimanche 28 août. Ils sont modifiables à condition qu'il y ait de la place dans un autre avion. Annette essaie de tenir ce délai serré... Nous verrons mais ça nous semble quand même très improbable. Nous aviserons un peu au dernier moment. Notre nouvel appartement, dans lequel nous rentrons lundi, est à deux pas de l'ambassade de France et des bureaux d'Air France pour faire changer nos billets. Cela facilitera les choses.

Après cette matinée très engageante, la piscine nous manquait décidément trop et nous y sommes restés tout l'après-midi... jusqu'à oublier de faire des photos et de La Mesa (appareil oublié) et de l'après-midi ! Donc pas de photos aujourd'hui. Allez demain on se reprend...

 

19 août 2016

Oui papa...

Emmanuel répète de plus en plus de mots... et a pour la première fois répété "Oui Papa" aujourd'hui, et ça m'a fait tout bizarre, en vérité !

Journée "a la casa" aujourd'hui. Piscine, piscine et re piscine. Ambiance tranquille, avec un Emmanuel toujours plus serein, tout sourire et tout calin avec sa maman mais aussi de plus en plus avec son papa et ses frère et soeur. Et de plus en plus coquin également. Il aime vraiment rigoler et faire le pitre, en alternant les grimaces et autres expressions de visage (étonnement, colère, provocation, séduction, air sournois,...). La palette est grande et nous fait bien rire,   pour son plus grand plaisir.

Emilie est globalement toujours aux petits soins pour son petit frère. Elle est très attentive, présente et à l'écoute. Rétrospectivement, ellle n'est vraiment plus la même que l'Emilie avec laquelle nous sommes allés aux séances de pédopsychiatre avant notre départ à Bogotà.

Sébastien est plus calin en ce moment... et plus turbulent également. Il est très en demande de relation et a même livré à Sabine que "c'est bien quand Emmanuel fait la sieste parce que sinon il veut toujours être avec toi". C'est bien qu'il le verbalise.... à nous d'y être vigilant. Nous avons essayé aujourd'hui déjà de ménager des temps avec les deux grands ensemble et séparément. Effort à poursuivre; effort car Emmanuel reste quasiment constamment en demande d'être à nos cotés.

Ce soir, Annette nous a informé que la sentencia sera prête demain. Nous avons rendez-vous à 9h à La Mesa avec elle pour aller au tribunal. Nous sommes très contents de l'avoir dès ce vendredi et non lundi prochain. On va pouvoir attaquer le reste des démarches des lundi matin : certificat de naisssance d'Emmanuel, passeport auprès des services de migration colombiens pour lui, puis visa auprès de l'ambassade de France pour qu'il entre en France. On voit le bout du tunnel...

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Notre voyage à Bogotà... Deuxième !
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